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Initiatives communautaires pour aider à la transformation vers l’industrie 4.0

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Machines intelligentes, fabrication additive, internet des objets, “big data”… Grâce à ces nouvelles technologies, l’industrie se transforme à toute vitesse. En ligne avec la tendance de travailler en réseau et de développer l’intelligence collective, l’OPI a créé des groupes de travail communautaires (GTC) autour de thématiques liées à l’industrie 4.0 pour permettre aux entreprises genevoises d’anticiper ces changements et d’être à la pointe de ces sujets incontournables.

Chaque GTC est issu des besoins des PME et donc ciblé sur les intérêts de l’écosystème industriel genevois. Quatre GTC sont en cours de définition traitant de sujets autant liés aux entreprises et usines du futur 4.0, aux transformations numériques et traitement des données qu’aux métiers du futur.

Le premier GTC sur la thématique “employabilité et les compétences du futur” a débuté en juillet avec la participation de huit entreprises. Des technologies telles que les robots collaboratifs, les navettes autonomes, l’”additive manufacturing” ou l’intelligence artificielle auront un impact sur les emplois mais en créeront tout autant. Leur adoption est une tendance naturelle, mais nous devons nous préparer, nous organiser, pour garantir l’employabilité de nos collaborateurs qui travailleront autrement. «Ce premier GTC est un projet précurseur que nous venons de lancer. Il permettra aux PME d’accéder à des recherches, outils et bonnes pratiques sur les compétences de l’avenir. Les entreprises seront accompagnées des experts issus des Hautes écoles et de grandes entreprises ainsi que des coachs», informe Frédéric Dreyer, directeur de l’OPI.

Le deuxième groupe sera lancé en novembre et traitera du contrôle qualité visuel automatisé pour des produits manufacturés. A l’heure actuelle, la qualité esthétique des montres est, dans la plupart des cas, contrôlée à l’œil humain. Ce contrôle n’est donc pas objectif et peut donner lieu à des variations. Il est beaucoup plus rapide et fiable d’automatiser cette tâche grâce à l’intelligence artificielle et au “machine learning”, l’apprentissage de machines. “Entrainée” préalablement à reconnaître une grande quantité d’images de pièces (incluant celles défectueuses), la machine est capable de prendre une décision (bon/pas bon/dérogeable) au moment où les pièces en production sont examinées par le lecteur optique. L’horlogerie a été la première à s’intéresser à cette technologie, mais on peut l’appliquer dans d’autres industries, pour le contrôle visuel à grande échelle.

D’autres thèmes pourraient suivre: l’entreprise du futur (comment construire et optimiser l’occupation d’un bâtiment intelligent) ou encore la cybersécurité et la “blockchain” au service des PME tout au long de leur chaîne de valeur, avec le soutien de la plateforme intercantonale AlpICT.

Une PME qui aimerait explorer un sujet sans en avoir les moyens peut le faire au sein d’un de ces groupes, de manière collaborative. Ils réuniront de huit à quinze entreprises, des experts issus des Hautes écoles et de grandes entreprises ainsi que des coachs. Les participants y trouveront toutes les informations qui peuvent leur permettre de comprendre le sujet ainsi que des outils et des bonnes pratiques. Un accompagnement sera également possible pour aller plus loin, dans l’application dans leur quotidien, et pour adapter ces outils. C’est un type de fonctionnement qui existe déjà dans des projets européens. L’idée est de l’adapter à l’échelle cantonale, industrielle, pour répondre aux besoins des entreprises.

Pour en savoir plus…
www.opi.ch

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