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Profarm, la réactivité au service des agriculteurs

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Avec l’aide de platinn, Profarm a pu revoir son organisation en profondeur, des processus stratégiques de direction à l’implémentation concrète sur le terrain.

 

20 ans d’expérience
L’entreprise établie à Lucens depuis 2002 est en réalité au service du monde agricole depuis plus de 20 ans. Anciennement SDM Etable Moderne, acronyme issu des noms des trois fondateurs, elle est devenue Profarm il y a maintenant trois ans. Spécialisée dans les machines de traite, l’entreprise déploie ses activités dans les équipements de ferme et de stabulation, comme les systèmes d’entrave, la gestion du lisier ou les systèmes d’alimentation, le tout dans un souci de confort des animaux et dans le respect des prescriptions légales. Pour les machines à traire, elle est associée à GEA Farm Technologies, société internationale leader dans la fourniture d’équipements. Profarm assure, de la conception à l’entretien, en passant par le montage et la mise en service des machines GEA qu’elle installe. La PME lucensoise dispose d’un service après-vente apprécié qui inclut notamment le dépannage 7 jours sur 7, avec un rayon d’activité qui couvre l’ensemble de la Suisse romande. Grâce à sa longévité, Profarm jouit d’une notoriété établie dans le milieu et occupe actuellement une vingtaine d’employés sous la direction de Steve Schweizer, à la tête de l’entreprise depuis fin 2016.

Un jeune directeur réactif
Avec l’envie de faire et une certaine ambition à prendre des responsabilités, Steve Schweizer a effectué un passage du monde technique, mécanique et électrique, à celui de la gestion au sein-même de l’entreprise. Celui qui se prédestinait à une carrière footballistique à l’origine, électronicien de formation, a fait ses armes en tant que technicien de maintenance dans l’agro-alimentaire auprès du géant orange. Il a ensuite rejoint Profarm en qualité de responsable technique en 2014, avant d’en devenir le directeur, deux ans et demi plus tard.

Avec le temps et une compréhension de l’entreprise et de son environnement, Steve Schweizer s’est alors senti légitime et prêt pour ce nouveau rôle. Dans ses nouvelles tâches, il peut compter sur Frédéric Savio, présent depuis une quinzaine d’années dans l’entreprise et fils de l’un des anciens directeurs, en sa qualité d’adjoint de direction, responsable de l’administration et de la logistique. Dans le cadre de son poste, Steve Schweizer assume quant à lui la responsabilité technique et commerciale.

A 31 ans, et grâce à son travail préalable dans l’industrie, il est conscient des défis qui l’attendent lorsqu’il reprend le poste. Il est alors désireux de pouvoir appliquer davantage les notions d’organisation des processus expérimentées chez Micarna-Optigal pour les transposer aux réalités d’une PME. «Avec mon passé dans une grande entreprise, je savais qu’il fallait que l’on s’arme avec une meilleure structure, des méthodes, une stratégie. J’étais inspiré à développer ce pan et à aller dans cette direction», explique le directeur. Une fois en place, sur recommandation d’une autre PME de la région, la direction Profarm s’est approchée de platinn et a pu bénéficier rapidement d’un accompagnement sous la forme d’un coaching Organisation. C’est Pierre-Alain Gapany, chef du service en question auprès de la plateforme d’innovation, qui leur est venu en aide.

L’apport de platinn
Le coach se souvient: «Après un premier état des lieux, il a été question de répondre au besoin qui était le leur, à savoir formaliser les différents processus de l’entreprise. Il fallait mettre en place une gestion de la chaîne logistique souple, rapide et performante. Pour y parvenir, nous avons débuté par un macro-design, une méthode qui permet d’identifier et de représenter visuellement l’organisation des processus avant de détailler chacun d’entre eux. Cela a été le point de départ des premières phases de coaching.»
Avec l’ambition d’adapter l’organisation générale de l’entreprise pour en faciliter la gestion opérationnelle, la démarche a permis aux dirigeants de diffuser leur vision vers les collaborateurs. Pierre-Alain Gapany explique comment le coaching s’est traduit dans les faits: «L’organisation de terrain s’est basée sur des aménagements simples facilitant le déroulement des activités, avec un contrôle visuel permettant de rendre l’ensemble clair et précis, notamment dans la préparation du travail. Nous avons pris du temps sur cette partie du projet pour mettre en route une démarche “5S” dans la zone de stockage. Cela signifie repenser l’espace de travail pour un maximum de rentabilité. En provoquant une refonte complète de cet espace, nous avons pu mieux maîtriser les flux de produits entrant et sortant.» En organisant ainsi la chaîne logistique, dans les flux physiques ainsi que dans les flux d’informations, une amélioration de l’efficacité et une plus grande responsabilité des acteurs dans ces processus de travail ont pu être constatées.

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L’avis de l’entrepreneur
Steve Schweizer se réjouit des résultats en bout de chaîne: «A présent, nous récupérons le jour même les infos du service externe et sommes en mesure de facturer le jour suivant. Ceci réduit les incertitudes, les erreurs et donc les contestations. Parmi les effets positifs rapidement constatés, on peut noter l’accélération des processus administratifs, un effet qui se fait ressentir sur les liquidités avec un raccourcissement des délais de paiement.» Le bilan général est pour le moins positif: «De notre côté, nous étions convaincu par la méthode. D’ailleurs, l’impulsion initiale vient de nous. Le coach a ensuite été en mesure de fournir les outils nécessaires répondant à nos besoins, de donner une orientation à nos réflexions stratégiques. Mais, il faut le dire, au-delà des outils, il y a eu également un très bon feeling avec la personne, élément déterminant dans le bon déroulé du coaching. Pierre-Alain a été capable de comprendre notre milieu avec l’ouverture nécessaire.»

Pour le coach, l’inverse est également vrai. C’est cette compréhension mutuelle couplée à la réactivité des deux dirigeants qui explique le succès de l’intervention. Le directeur reconnaît dans le coaching une forme d’accélérateur. «Quand j’ai repris la direction, je n’avais pas le temps de m’arrêter moi-même. J’avais déjà des notions qui me venaient de mes expériences passées. Beaucoup d’idées, mais il manquait leur matérialisation, que l’on a pu concrétiser rapidement grâce au coaching et à l’apport externe que le coach pouvait amener. Son expérience, son carnet d’adresses, ses références. Tout ça vaut de l’or. En sommes, nous avions l’envie de nous décarcasser, mais il nous fallait un élément déclencheur et le coach a su jouer ce rôle-là».

Pour en savoir plus…
profarm.ch

Par Stéphane Matteo

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