Grâce à platinn, Kitewalk SA a pu donner la bonne orientation à son modèle d’affaires. Reste plus qu’à concrétiser.
Quel est le domaine d’activité de Kitewalk?
Notre technologie établit une corrélation spatiale et temporelle entre des cibles et des sources, entre l’offre et la demande.
Prenons un exemple: Je suis amateur de vin. Avec votre application, si je me promène dans une ville et qu’il y a une bonne cave, on m’avertit?
Ça va plus loin. C’est la vie de la cave qui vient à vous. S’il y a une dégustation au moment où vous êtes à proximité, on vous le dira. On vous avertira aussi des ventes spéciales. Les informations apparaissent dynamiquement sur votre mobile lorsque vous vous déplacez à proximité de la cave.
Comment êtes-vous entrés en contact avec platinn?
Depuis la création de notre start-up, nous sommes suivis par l’écosystème des start-up suisse. Nous avons pris contact avec l’Office de promotion des industries et des technologies de Genève (OPI) et nous avons commencé, encore sous le nom de MyHappyHour, à collaborer avec platinn. Nous avons pu bénéficier du coaching pour mieux savoir quoi faire et à qui nous adresser. L’important était, dès le début, d’avoir quelqu’un avec qui parler afin d’être guidés. Pour nous, les aspects commerciaux n’étaient pas du tout clairs au démarrage de l’entreprise.
Comment s’est passée la collaboration?
platinn est l’une des raisons pour lesquelles nous sommes encore là aujourd’hui, après quatre ans et demi, au-delà des qualités de notre équipe (cinq collaborateurs). Les coachs ont su, dans les moments difficiles, donner de l’élan au projet. Ils nous ont conseillés et nous ont ouvert des portes.
Quels aspects avez-vous travaillés avec platinn?
A la base, nous voulions toucher les petits commerces qui n’avaient pas accès à ces technologies de haut niveau. Nous avons démarré de manière très naïve, en pensant qu’ils allaient sauter sur notre technologie. C’était donc un B2C. Mais nous nous sommes très vite rendu compte que ce modèle ne nous permettrait pas de grandir à la vitesse nécessaire. Le B2C est une machine à dépenser de l’argent. Le business model ne fonctionnait pas du tout. Grâce à platinn nous avons repositionné l’entreprise en visant des grandes entreprises et des administrations, en faisant du B2B. Nous avons changé de nom et repositionné nos technologies pour les besoins des grandes entreprises et des administrations publiques, dans le domaine des smart cities. platinn nous a énormément aidés dans cette démarche, de l’identification des points faibles au branding, en passant par la mise en contact avec de grandes entreprises avec lesquelles nous souhaitions communiquer.
Où en êtes-vous aujourd’hui?
Nous avons un client phare avec Elecnor (www.elecnor.com – 14’000 employés) et nous sommes en communication étroite avec des acteurs importants, institutionnels et commerciaux, qui pourraient assurer la survie de notre entreprise – car c’est bien de survie dont il s’agit aujourd’hui. Nous devons absolument changer de cadence et concrétiser des affaires durant les prochains six à huit mois. Aujourd’hui, nous avons tant de contacts, dans le monde entier, que nous peinons à suivre.
L’avis du coach
«Travailler avec Marcos Ares est un vrai plaisir, commente Patrice Bendjouya. Il a une qualité de relations humaines qui lui permet de nouer facilement contact. Avec mon collègue Didier Mesnier, nous avons commencé par accomplir les phases 1 et 2 du coaching Affaires chez Kitewalk. L’entreprise peut toucher beaucoup de secteurs et de segments de marché mais devait clarifier son positionnement et sa manière d’entrer sur le marché en visant les consortiums et en se faisant reconnaître comme un acteur technologique. Rudolf Frycek, coach Coopération, a d’ailleurs été appelé en soutien dans ce domaine. Du point de vue technique, l’entreprise n’a rien à apprendre, mais elle n’avait pas l’expérience pour attaquer le marché. Notre contribution a aussi consisté à effectuer plusieurs mises en relation pour l’entreprise. Nous continuons à travailler avec elle, cette fois, avec un accompagnement financier pour l’aider à attirer des investisseurs et la mettre en relation avec eux.»
Pour en savoir plus…
www.kitewalk.com
Par Charly Veuthey
